Mardi 1^er décembre, 7 organisations syndicales et politiques de la fac ont appelé à une réunion publique à l’Université de Paris X Nanterre, contre la guerre et l’état d’urgence. Comme GSI, nous y avons également appelé, en faisant en sorte qu’un maximum d’étudiants soient présents. Près de 150 étudiants y ont assisté !

Cela faisait bien longtemps qu’à Nanterre un travail unitaire, rassemblant autant de monde dans un même amphi, ne s’était pas produit. C’est un très bon signe ! Cela montre que les étudiants voient bien que la guerre ne se fait pas pour aider les peuples, mais pour les asservir, et que l’état d’urgence ne sert pas à nous protéger, mais à nous réprimer.

Pour le moment, ce premier succès n’a pas eu de suite, il s’agit de le relancer dès la rentrée !

C’est pour cela que nous avons tenu le 9 décembre à Nanterre, une réunion du GSI avec nos sympathisants, pour discuter de la situation, et de la nécessité de s’organiser politiquement. Les étudiants présents ont confirmé qu’il y avait un rejet des partis institutionnels, un rejet de la guerre, et la volonté de se mobiliser pour la levée immédiate de l’état d’urgence.

Rejoindre le GSI, c’est, sur nos lieux d’étude, s’adresser à l’ensemble de nos camarades de classe, nos profs et le personnel , c’est nous mobiliser pour que cessent les bombardements français en Syrie et en Irak, pour que l’état d’urgence soit immédiatement levé, et que tout cet argent qui sert à réprimer et tuer, serve pour la santé, le code du travail, les retraites, les migrants, et l’éducation.